Tabac "classique"

C’est quoi tout ça?

Vous le savez peut-être déjà…
La fumée de tabac contient environ 4800 substances ; les plus connues sont la nicotine, le monoxyde de carbone et les goudrons. On y trouve aussi du plomb, de l’ammoniac, de la naphtaline, du cadmium, de l’arsenic, … Et là, cela devient plus inquiétant.

La nicotine est la substance qui nous rend accro au tabac. En 7 secondes, la nicotine inhalée atteint le cerveau et procure d’agréables sensations : elle peut donner le sentiment qu’elle nous stimule, nous détend, augmente notre concentration, augmente nos performances, elle diminue nos angoisses et aussi notre appétit !

La nicotine agit rapidement et son effet est de courte durée : après environ deux heures, le manque apparaît. Avec le temps, les prises de tabac se rapprochent, il y a un effet de tolérance qui s’installe amenant à une consommation régulière nécessaire pour bien fonctionner.
La nicotine est aussi utilisée sous forme médicamenteuse (substituts nicotiniques) pour aider le fumeur à faire face au manque en période de sevrage ou de diminution. Sous cette forme, la diffusion est plus lente et n’entraîne pas ou peu de dépendance.

Le monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore présent dans tout phénomène de combustion (chauffe-eau, cheminée, …). Il se lie aux globules rouges et prend la place de l’oxygène. C’est pourquoi le fumeur sera plus vite hors d’haleine qu’un non-fumeur. A la longue, les parois des vaisseaux sanguins s’altèrent ce qui mène à des obstructions plus importantes et cela provoque des troubles cardio-vasculaires (artères bouchées). Le taux de monoxyde de carbone inhalé peut être mesuré très facilement en consultation de tabacologie à l’aide d’un petit appareil appelé CO testeur.
Un non-fumeur aura un taux le plus souvent inférieur à 5 et un fumeur actif généralement au-delà de 10.

Les goudrons rassemblent plusieurs substances nocives. Ils sont notamment responsables de la coloration jaune des doigts et des dents. A un stade ultérieur, ils jouent un rôle important dans le développement des cancers.

Peut-être qu’à l’heure actuelle, vous ne ressentez pas encore de répercussions du tabac sur votre santé. Vous abordez donc cette remise en question avec plus de sérénité.

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